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Les secrets de Sarah Jane

30 décembre 2007

- 30 décembre 2007 -

Ceci est certainement la dernière note 2007 de ce blog.

Je n'ai pas revu Marc depuis deux mois. C'est tellement énorme que j'en ris de nervosité. Quel amour pathétique, la distance me rend seule et me met dans un état de célibat permanent alors qu'il m'aime autant que je l'aime. Ma vie est si douloureuse ces derniers temps.

Antoine entre le 6 janvier finalement. Nous avons eu un sursis de quelques jours pour nous appeler. Il ne se rend pas compte qu'il y part pour deux ans. Qu'on ne se verra pas avant deux ans. Il essaie d'oublier et fait des projets pour cet été, tout en sachant qu'il sera au trou. Cela me fait mal au coeur de le voir obligé de tomber dans la fabulation pour sourire. Il est si touchant malgré ses nombreux défauts.

Pour nouvel an je pars en week-end avec ma meilleure amie, alors que nous sommes toutes les deux maquées de notre côté, c'est pas original ça ? Je ne sais pas ce que je dois penser de tout ceci.

Je ne supporte plus ce ciel gris, cette pollution, je veux une montagne enneigée comme celle où je suis partie avec mes frères la semaine dernière. Je veux des biches qui traversent les rares routes autour de moi, et cette prenante odeur de sapin, et le bruit d'une légèr brise dans les feuilles de la forêt. Je souhaite voir mon amour et ne pas être séparée d'Antoine. J'aimerais pouvoir faire ce week-end avec Elle sans avoir les boules de sortir ma carte bleue qui s'essoufle. Je voudrais que les français aient su voter en mai dernier, et que personne ne dorme dehors par ces -5°. Je hais mon monde actuel. Je n'y suis pas à ma place, complètement névrosée, à vivre sans cesse dans le passé, la généalogie, l'Histoire, mes souvenirs,... Je veux changer les choses.

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2 décembre 2007

- 2 décembre 2007 -

Ma meilleure amie ne m'a jamais autant délaissé que depuis qu'elle a son nouveau mec, et en plus c'est parti pour durer. Putain il m'emmerde. Il ne la mérite pas, pourquoi est elle en admiration totale devant ce mec qui l'a tant fait souffrir alors qu'ils n'étaient qu'amis ? Qu'est ce qui l'attend en amour!

Antoine entre en prison dans deux semaines et je n'ai toujours pas couché avec lui. J'aimerais tellement le garder en ami. Je ne sais pas si l'appeler tous les soirs et lui dire je t'aime, tu me manqueras quand tu y seras ou j'ai envie de toi est une bonne solution pour y arriver.

Marc est irréprochable mais loin. Sans présence physique, il ne me sert plus à grand chose. Je l'aime, ce con.

Je suis tellement seule. Les seules trois personnes qui comptent le plus pour moi ne sont plus là pour discuter ou me prendre dans leurs bras. J'ai l'impression de mourir.

17 septembre 2007

- 17 septembre 2007 -

J'ai dit à Marc qu'on s'était peut-être connu trop tôt. Je lui ai expliqué, même si les mots ne me venaient pas, mes bons mots je veux dire. Ce sentiment est tellement difficile à expliquer. Alors je vais vous dire les choses comme à lui.

On s'est peut-être connu trop tôt. Le grand amour, normalement, ça vient pas du premier coup. Il faut des essais, des brouillons avant. Des coucheries avec des mecs qu'on appelle ensuite salauds, pour pouvoir apprécier ensuite l'homme de sa vie. Nous on est tombés amoureux, à 16 ans, 16 ans vous vous rendez compte. Il m'a dépucelé, et réciproquement. Et tant mieux. Je veux dire, j'ai eu droit à sa patience, sa douceur, son respect, je n'aurais pas voulu d'un autre pour la première fois. Les filles vous savez de quoi je parle, le prince charmant tout ça. Ben moi je l'ai trouvé.

Mais je lui ai dit des choses horribles, je m'en veux, mais j'ai été sincère, je n'arrive pas à lui cacher le moindre sentiment qui m'assaille, c'est horrible pour moi, pour lui. Je lui ai dit que notre histoire c'était un château de carte sans piliers, sans comparaison, et que ça me manquait. Que le mariage, les enfants, la maison, j'en rêvais mais je ne pouvais pas. Un blocage. Je lui ai parlé de ma vie, de mon destin, cette impression de check-list ou je me sentirais dans une impasse tant que je n'aurais pas coché la case *avoir une aventure*. Je lui ai dit que ça ne serait que mon corps, que mon esprit lui appartenait, mais pas mon corps, jamais, lui il est à moi, je serais jamais un objet comme j'ai pu l'être gamine, non, je m'appartiens, et je lui faisais mal en disant que je voudrais d'autres mains sur mon corps, juste pour me débarasser d'un poids, pour me libérer, pour pouvoir enfin être sûre et me jeter à corps perdu dans notre histoire, sans faire deux pas en arrière après un pas en avant, sans regret, sans cette petite voix qui me dit "et si tu en avais connu un autre".

Je lui ai demandé un joker-coucherie, et je trouve cette demande des plus glauques. Inhumaine. Comment le dire autrement ? Pourquoi je n'arrive pas à le tromper comme tout le monde, sans le dire à personne, non il faut que je sois une salope honnête au lieu d'une salope tout court, et c'est encore plus difficile. Je lui ai proposé d'en faire de même, mais il n'accepte pas. Je devrais déjà être heureuse qu'il reste avec moi après avoir entendu de ma bouche tous ces mots bestiaux. Mais en attendant, je fais quoi ? J'en reste au même point, incapable d'avancer avec lui sans voir comment c'est ailleurs. Et impossible d'avancer avec moi pour lui si je vais voir ailleurs. On fait quoi ?

Je reste plantée là, glaciale, seule, même si pas seule, c'est tout comme, les idées se bousculent dans ma tête, je sens le diable me prendre, je me hais. Je me hais.

13 septembre 2007

- 13 septembre 2007 -

C'est qu'il va vraiment me faire croire au destin ce con.

Il y a toujours une flamme qui danse dans ses yeux dont je ne parviens pas à définir la couleur. Alors moi je me dis, je lui dis, tu vois, c'est écrit dans tes yeux que tu vas t'en sortir, même si là tout de suite tu te sens faible, même si t'es fatigué de tout ça, même si toi même tu te crois perdu. Et il me regarde et moi je vois le vert, le gris et le noisette qui se mélangent, je vois l'eau qui monte dans son regard paumé, son regard suppliant tandis qu'il ne me dit rien, et que jamais il ne me demandera de l'aide. Et je comprends qu'il ne peut pas rester là, seul, qu'il se tuera si ça continue encore. Je l'aime mais je n'en suis pas amoureuse. Il ne comprend pas. Je t'aime mais je ne suis pas amoureuse je te dis! Et je m'énerve un peu contre lui quand il me dit "te marie pas avec Marc, ça serait la plus grosse connerie de ta vie, c'est moi qui devrait te passer la bague au doigt, c'est moi". Mais non c'est pas toi, et c'est pas moi la fille qui t'attend, la femme qui t'attend, parce qu'il y en a une, je le sais je le sens, pourquoi tu me crois pas ? Pourquoi tu me fais pas confiance ? Mais si tu as encore des choses à perdre! Tu as tes enfants, tu m'as moi, non, non, fais pas de bêtise, Antoine, Antoine, j'aime dire ton prénom Antoine, je t'aime tu comprends pas, nous deux c'est impossible, impossible je te dis. Et pourtant j'y arrive pas. A le laisser tomber. Même si il me harcèle, si il me fait chanter, je ne peux pas le laisser. Il fait partie de ma vie maintenant, et sans lui j'aurais toujours un creux, un vide, un manque qui me rongerait les tripes. Alors j'espère, je lui fais la morale, je l'encourage, je le fais rêver.

J'essaie de lui faire du bien, mais j'ai peur de lui faire du mal.

6 septembre 2007

- 6 septembre 2007 -

Je reviens de vacances. J'ai rencontré un toxico. 39 ans. Quatre enfants. Un casier judiciaire non vierge. Je l'ai vu, et j'ai su. Quoi? Impossible à dire. J'aime Marc. Mais Antoine... Il m'a bouleversé, transformé ma vie. M'a raconté la sienne pendant sept nuits. On s'est saoulé, je lui ai baisé le front, lui mon épaule. Je sens quelque chose qui passe, et suis incapable de le définir. Je ne veux pas le perdre, et lui ne veut pas de mon amitié. Il veut plus. Il veut tout. Je ne suis pas assez forte pour ça. J'ai 20 ans, je suis une gamine, il me dit que je suis femme. Je suis saine, j'ai des projets, et lui tremble de manque au bout de deux jours sans rail. Je n'arrive pas à l'oublier, ni à refuser ses appels, ni à ne pas tenter de l'aider, ni même à accepter le statut d"irrécupérable" qu'il s'est forgé aux yeux de tous. J'ai l'impression que nos chemins devaient se croiser. Au premier regard j'ai su qu'l se passerait quelquechose. Mais quoi ? Mon Dieu qu'est ce qui m'attend ? Est ce que j'arriverais à construire cette amitié ? Malgré les mois de prison qui l'attendent, malgré les kilomètres et les années qui nous séparent ? Dois-je écouter mes amis qui croient que j'ai pitié de lui ? Merde. Je suis pas assistante sociale, j'ai pas pitié, j'ai pas envie de lui faire la morale. Juste envie de l'aimer... sans souffrir à sa place. C'est trop demander ?

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4 août 2007

- 4 août 2007 -

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Je pars deux semaines avec mes frères... Les connaissant, je vais devoir faire du sport. Etant donné mon état actuel, ça ne peut que me faire du bien. A bientôt alors !

27 juillet 2007

- 26 juillet 2007 -

J'écoute My body is a cage d'Arcade Fire et je me rappelle de quand on était en amour sur cette chanson, avec cet album, Neon Bible, qui tournait dans son lecteur DVD, on était serrés l'un contre l'autre dans la pénombre, son store fermé, mais la fenêtre ouverte, c'était le premier jour de soleil de l'été, et nous dans ce lit une place, alors qu'il y avait un deux places à côté, on se serrait, c'était mieux comme ça, on sentait l'amour et la transpiration, j'aimais ça, nos peaux collaient, comme sa peau est douce, comme sa peau est douce mon Dieu...

Et là, comme une conne, je pleure toute seule en réécoutant ce putain de disque, je pleure, conne, seule, conne, SEULE et c'est cruel, idiot, vraiment idiot, pourquoi est-il si loin ? Pourquoi ne suis-je pas là-bas ? Pourquoi j'entends si clairement la voix de Win Butler, pourquoi il n'y a pas les soupirs de mon amour, ou rien que son souffle pour brouiller tout ça, comme si c'était lointain, comme si c'était plus qu'un album, une atmosphère entière, avec la température, l'odeur, la luminosité, et la douceur de sa peau ?

Non, là j'entends chaque note, chaque voix, chaque écho, c'est si réel, si clair, juste des sons, et rien que ça. Le vide tout autour. Ses bras ne sont pas là pour former un cocon autour de mon corps, ni ses chuchotements pour me dire je t'aime. Rien que le vide.

22 juillet 2007

- 22 juillet 2007 -

Deux révélations se sont imposées à moi ces derniers jours.

1) Le tour de France, c'est sexy.
En effet, des hommes musclés et bronzés y font des efforts, des exploits, et souffrent, grimacent de douleur, font chauffer leur cuisse bien dessinées dans leur short moulant... Ils sont des centaines à pédaler et je me dis que ça doit être pas mal comme job, hôtesse de podium, à embrasser le champion du jour après une longue journée de vélo...

2) Britney Spears est une légende vivante.
Eh oui, comme Elvis, Gainsbourg ou les Beatles, elle a marqué son temps et on se remémorera ses tubes pendant des décennies entières. Nos enfants trouveront les 90's rock'n'roll et nous en voudront de ne pas avoir profité de cette époque faite de Britbrit, de cassettes audios, tamagotchi, Hartley coeur à vif et Jacques Chirac. Je pense de plus en plus à me faire une compil' avec "You drive me crazy", "Baby one more time" "Lucky" et "Oops I did it again". Dire que j'ai renié cette fille tant d'années! Je n'arrivais pas à admettre que c'était CA la musique de ma génération. Faut croire qu'on se fait à tout.

A part ces découvertes, que dire sinon que j'ai passé la soirée en Belgique (là-bas c'était la fête nat') à prendre les calories de cette foutue fondue chocolat-fruits (Mmmm) et à danser sur du Michael Young (beurk, qui aurait cru ça?). Marc me manque et pour compenser son absence je fais du ménage, je range, je change la déco de ma chambre et de la cuisine de ma mère. La névrose est proche.

PS : à mon lecteur/ ma lectrice d'Irlande ; je suis fan de ce pays...Déjà 10 ans que je n'y ai pas mis les pieds. N'hésite pas à m'en dire un mot, à me contacter. En entendre parler m'est si doux à l'esprit.

16 juillet 2007

- 16 juillet 2007 -

Me voilà de retour de Blois, à la fois aux anges et complètement assomée, comme si mon âme était restée là-bas, et qu'elle n'arrivait plus à suivre avec ma vie ici. Mon séjour s'est divinement bien passé. Marc a été encore plus attentionné que dans mes rêves les plus fous. Il m'a dorloté le jour, câliné la nuit, embrassé, caressé, blotti, honoré,  effleuré, cajolé, flatté. Il s'est occupé de moi comme il l'avait promit, "comme une reine" ce sont ses mots, et Dieu que c'est bon! Dieu sait comme je n'y croyais pas... Les garçons aiment tellement faire ce qu'ils ne disent pas et dire ce qu'ils ne font pas. Mais lui, il est différent. Il m'a préparé un bon bain chaud à la lueur de la bougie, il m'a massé à volonté, m'a concocté des petites plats, m'a fait visité sa ville, ô sa ville... Si lumineuse, toute en dénivelés, des escaliers de pierre partout, des empruntes de l'Histoire -ma passion, je l'étudie d'ailleurs à la fac- à chaque coin de rue. Ce château royal dont je rêve, le jardin des simples et des fleurs royales où il me fait rêver, le point de vue des jardins de l'évêché, le pont Jacques Gabriel surplombant la Loire, Ma Loire. Celle qui m'a fait pleurer en repartant, celle qui scintille, la puissante Loire qui voit passer les siècles sans changer, intemporelle, magique, brillante, forte, paisible, large, naturelle, mienne. Comme j'ai pleuré dans le petit TER de campagne, en voyant toute cette lumière s'éloigner. En le sentant lui, à chaque mètre, partir, comme si nos coeurs étaient reliés par un fil qui se déchirait douloureusement. Parce que je ne sais pas quand je le reverrais. Ni lui, ni sa ville, ni sa petite maison si charmante. Un vrai cocon doux et chaleureux. Un peu comme ses bras. Rassurants, protecteurs, aimants, vrais.

Il m'a fait des cadeaux, il a fait des concessions pour me plaire encore plus. Il est anti-alcool, son rejet en est à la limite de l'extremisme, quand je bois en son absence il s'inquiète pour ma santé, pour ce que je risque de faire, du pourquoi je bois, pourquoi j'ai besoin de ça. Et pourtant nous avons bu ensemble cette semaine. Certes, peu. Mais tout de même. Comme je lui suis reconnaissante d'avoir fait ça. Et je crois que ça l'a aidé aussi, qu'il s'inquiétera moins, maintenant qu'il sait.

Nous avons fait l'amour, et dans ce domaine il est toujours aussi bon, tendre, affectueux, viril, aimant, poètique... Il me fait vivre de véritables baisers de cinéma, de vraies scènes d'amour de romans, et je me sens vivre sous ses mains, sous son corps (ou sur, parfois), ses bisous, tout cet amour qu'il m'offre.

Mais putain.

Où est la faille ?

8 juillet 2007

- 8 juillet 2007 -

Finalement, j'ai craqué et fait d'autres achats...Une robe et un maillot de bain entre autres. Eh oui, étonnant, d'autant plus que c'est un deux pièces, et que je n'en ai pas porté depuis pfiouuu au moins 3/4 ans. Je suis horrible dedans. Je veux dire par là que les quelques kilos en trop, ça passe sous un jean, et même sous une robe, mais avec un bikini...arf. Je me suis tirée en photo avec, et quand j'ai envie de manger je me regarde désespéremment, je peux vous dire que c'est efficace, l'envie est stoppée nette.

Demain je retrouve Marc dans le Loir-et-Cher (c'est là qu'il vit), après plusieurs mois de séparation, principalement dûs aux examens et au manque de moyens pour se voir. Son chez lui est un rêve de tranquillité et de liberté, sans soucis ni parents, sans horaires ni leçons de code, sans (j'espère) ce ciel gris qui est déprimant dans le Nord. Avec en contrepartie des câlins jours et nuits, des mots doux et compliments dans la bouche d'un joli garçon, et le dépaysement de cette ville qui me charme tant. Parfois j'hésite à quitter ma Flandre natale afin d'aller y vivre, c'est dire si mon amour pour elle est puissant. J'ai hâte. Ces petites vacances obligent, je ne posterais certainement pas avant ce week-end. Non pas qu'il n'y a pas de connection là-bas, mais je ne tiens pas à ce qu'il découvre ce blog d'une part, et je serais bien occupée à d'autres choses...

J'ai l'impression que mon amitié avec Nini se dégrade en ce moment. Involontairement. On ne s'est pas vus depuis plus d'une semaine. Certes le fait qu'elle ai été malade, puis moi aussi, joue certainement. Cependant je crains le pire, même si je ne veux pas que ça arrive. Sur MSN, on ne se parle pas davantage. Notre projet d'aller camper, comme tous les ans, tombe à l'eau puisqu'elle et le meilleur ami de Marc sont séparés désormais. C'était si parfait, ces nuits dans la tente, nos journées chez nos amours respectifs. Mais maintenant... Elle préfère partager ses moments avec son nouvel homme, et pas que ça. Ses secrets aussi je suppose, puisqu'à moi elle ne dit plus rien. Quasiment chaque jour qui passe est l'occasion d'apprendre qu'elle m'a menti sur des petites choses, mais tout de même, étant donné le dégré de confiance que je lui avais accordé, je suis déçue. Déçue par exemple de découvrir qu'elle est allée à la fête d'école de notre ancien collège sans même m'en faire mention. Déçue de savoir que le jour où j'ai raté mes examens, et qu'elle m'a dit "je suis désolée, j'ai donné rendez-vous à ma mère", elle est en réalité allée rejoindre son Rem. Déçue également de recevoir des reproches de Marc quant à certaines soirées où je vais, parce qu'elle en avait raconté certains détails censés rester secrets à son ex, et que pour se venger celui-ci n'a rien trouvé de mieux à faire que tout raconter à mon amour. En un sens cette dernière chose en est une bonne, je ne veux rien cacher à Marc. Lui est un être merveilleux qui me dit absolument tout, et pour lui, pour moi, je ne veux pas trahir sa confiance. Je sais ce que ça fait, et son petit coeur sensible ne le supporterait pas. Il saura tout dorénavant. Parfois j'hésite à lui dire des choses tellement elles me paraissent inintéressantes et dérisoires, et quand il m'écoute ces choses le choquent profondément (par exemple, quand Al et Ju, des potes de fac ont fait un streap-tease sur une chanson dont je ne me rappelle plus parce que j'avais un peu bu et qu'avec le temps va, tout s'en va) (ou quand Al me met des mains aux fesses, comme ça, "pour rire"). Je ne veux pas que ça se reproduise. J'éprouve trop de culpabilité par la suite. Et je ne suis pas comme Nini. Non.

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Les secrets de Sarah Jane
  • Suite à milles et un blogs, qui ne m'ont causé que des problèmes avec mon amour, mes amis, ma famille, je décide -enfin- d'en faire un anonyme, où raconter mes espoirs mes joies mes peines mes aventures. Ou la transition entre l'ado et l'adulte, les doutes
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